Les Nantais et le Dry January : entre défi et difficultés
Après les festivités souvent arrosées, de plus en plus de personnes se lancent dans le Dry January, un mois sans alcool pour bien commencer l’année. Ce défi, né au Royaume-Uni en 2012, présente de nombreux avantages pour la santé. Cependant, il n’est pas toujours facile de le relever. Actu Nantes a rencontré des jeunes qui participent à ce mois “à sec”.
“Je sors moins pour ne pas me laisser tenter”
Pour Sylvain, 23 ans, comme pour beaucoup d’autres, tout a commencé par un pari entre amis. “L’alcool est assez ancré dans la société, presque quotidien pour ma part, je voulais me tester.” Ses sorties sont donc limitées en ce mois de janvier : “Je sors moins pour ne pas me laisser tenter, si je le fais, je pense que, sans alcool, je serai un peu plus raisonnable.” Des sorties plus rares, ou difficiles à gérer, mais aussi des remarques. Romane, âgée de 25 ans, a décidé d’essayer avec sa famille lors du repas de Noël, mais elle trouve certaines réactions désagréables. “Le regard des autres n’est pas évident. J’ai déjà entendu ‘t’es relou’ ou ‘t’es pas drôle’, simplement parce qu’on ne souhaite pas boire d’alcool, c’est pénible. Il y a une réelle culture de l’alcool en France.”
Des effets plus ou moins perceptibles
Après deux semaines, les participants ne ressentent pas encore d’effets flagrants, mais Romane constate une meilleure forme lors des repas de famille le dimanche : “Sans vin, j’ai l’impression de me sentir mieux en sortant de table. Le danger, c’est de ne pas remplacer l’alcool par le soda.” Maëlys, qui avait participé au dernier Dry January, n’a pas souhaité renouveler l’expérience. Elle n’a pas vu de réels changements, que ce soit sur le plan physique ou sur son sommeil.
Les points positifs : économie d’argent et diminution du tabac
Néanmoins, le Dry January présente quelques avantages, tels qu’une économie d’argent et une diminution de la consommation de tabac, souvent associé à l’alcool. “Arrêter brutalement pendant un mois, je n’y vois pas forcément d’intérêt. Par contre, se questionner sur sa consommation et faire des pauses de temps en temps serait peut-être plus bénéfique”, conclut-elle.
L’engouement pour les caves sans alcool
Ces commerces se multiplient en France, avec deux établissements à Nantes. Pour eux, le mois de janvier est l’une des périodes les plus importantes. “Ma clientèle est multipliée par deux en janvier”, explique Jérôme Cuny, propriétaire de La Cave parallèle, située près du hangar à bananes. Selon lui, le Dry January est appelé à disparaître : “Ce n’est pas une tendance, mais un mode de vie qui arrive. Il y a une véritable demande.” Les Français manifestent une tendance à réduire leur consommation d’alcool et recherchent des alternatives. “Nous répondons à une demande réelle. Les retours sont très positifs et encourageants. Ce qui fonctionne le mieux, c’est le vin désalcoolisé !”, explique Jean-Philippe Braud, fondateur de Gueule de joie, établi en centre-ville depuis novembre 2023, qui propose notamment un “calendrier de l’après” composé de 24 bières sans alcool. Les caves proposent des dégustations tout au long du mois de janvier, ainsi que le reste de l’année.
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– Les Nantais et le Dry January : entre défi et difficultés
– “Je sors moins pour ne pas me laisser tenter”
– Des effets plus ou moins perceptibles
– Les points positifs : économie d’argent et diminution du tabac
– L’engouement pour les caves sans alcool
Le Dry January est un défi de plus en plus populaire qui consiste à ne pas consommer d’alcool pendant tout le mois de janvier. De nombreux jeunes, comme Sylvain et Romane, notamment, ont décidé de participer à ce défi pour tester leur volonté et leur capacité à se passer d’alcool. Cependant, ils rencontrent des difficultés, notamment lors de sorties entre amis où ils sont tentés de boire de l’alcool. De plus, ils doivent faire face à des réactions désagréables de la part des autres, qui considèrent leur choix comme ennuyeux ou peu amusant.
En ce qui concerne les effets du Dry January, les participants ne ressentent pas encore de changements significatifs après deux semaines. Cependant, Romane note qu’elle se sent mieux lors des repas de famille sans consommer de vin, bien qu’il soit important de ne pas remplacer l’alcool par des sodas. De son côté, Maëlys, qui avait déjà participé au Dry January, n’a pas vu de changements notables sur le plan physique ou dans la qualité de son sommeil, ce qui l’a amenée à ne pas renouveler l’expérience.
Malgré cela, le Dry January présente des avantages, notamment en termes d’économies d’argent et de diminution de la consommation de tabac, souvent associée à l’alcool. Certains commerces spécialisés dans les boissons sans alcool, comme La Cave parallèle et Gueule de joie à Nantes, constatent d’ailleurs une augmentation de leur clientèle pendant ce mois. Ils proposent notamment des dégustations et des alternatives sans alcool, comme le vin désalcoolisé ou les bières sans alcool.
En conclusion, le Dry January est un défi intéressant pour certaines personnes qui souhaitent tester leur volonté et prendre conscience de leur consommation d’alcool. Cependant, il peut être difficile à relever en raison de la pression sociale et des tentations. Quels sont les autres avantages ou inconvénients du Dry January selon vous ?
Le Dry January est un défi intéressant qui permet de commencer l’année en faisant une pause dans la consommation d’alcool. Beaucoup de jeunes, comme Sylvain, sont motivés par ce challenge et voient cela comme une façon de tester leur maîtrise de soi. Cependant, il est difficile d’y arriver, surtout lorsque l’alcool est omniprésent dans la société. Les sorties deviennent plus rares pour éviter les tentations et cela peut être compliqué à gérer.
Certains participants, comme Romane, ont également mentionné le regard désagréable des autres lorsqu’ils refusent de boire. Cela montre qu’il y a une véritable culture de l’alcool en France et que ceux qui ne souhaitent pas en consommer sont souvent mal jugés. C’est vraiment dommage et cela montre qu’il y a encore du chemin à faire en termes de changement d’attitude vis-à-vis de l’alcool.
En ce qui concerne les effets du Dry January, ils peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains participants, comme Romane, ont remarqué une amélioration de leur forme physique et un meilleur bien-être lors des repas de famille. Cependant, d’autres, comme Maëlys, n’ont pas vu de réels changements. Il est donc important de noter que chacun réagit différemment à cette expérience.
Malgré tout, le Dry January présente des avantages tels que l’économie d’argent et la diminution de la consommation de tabac, qui est souvent associée à l’alcool. Cependant, certains estiment que plutôt que de s’abstenir brutalement pendant un mois, il serait plus bénéfique de se questionner sur sa consommation en général et de faire des pauses de temps en temps.
Enfin, il est intéressant de constater l’engouement pour les caves sans alcool, qui se multiplient en France. Cela montre qu’il y a une réelle demande de la part des consommateurs qui souhaitent réduire leur consommation d’alcool. Les retours semblent positifs et encourageants, notamment en ce qui concerne les vins désalcoolisés. Les caves proposent des dégustations tout au long du mois de janvier et continuent de satisfaire les besoins des consommateurs tout au long de l’année.
En conclusion, le Dry January est un défi intéressant mais difficile à relever. Il présente des avantages pour la santé et l’économie, mais il y a encore des obstacles à surmonter, notamment en termes de pression sociale et de culture de l’alcool en France. Ma question est la suivante: avez-vous participé au Dry January? Si oui, quels ont été les effets pour vous?